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80 yeux électroniques veillent

Pas de ronde de vigiles à Bodélio, désaffecté. Mais un système de caméras high-tech prévient de toute intrusion sur le site, promis à la démolition.

Des cohortes de malades y sont passées. Aujourd’hui, seuls les courants d’air traversent les 7 ha de l’hôpital Bodélio. Quelques associations ou récupérateurs viennent parfois pour emporter du vieux matériel. Mais le site, promis à la démolition pour laisser place à des logements, est la plupart du temps désert.Ces milliers de m2 de chambres, de couloirs, de blocs opératoires, de bureaux attisent curiosité et convoitise. Peu de temps après le déménagement vers l’hôpital du Scorff, la direction a fait installer de hautes grilles devant les murets et des palissades devant certaines entrées.Mais il fallait un gardien au temple médical abandonné. Il possède 80 yeux et se nomme Prodomo: le nom d’une société créée voilà 15 ans pour protéger les échafaudages à Paris. Aujourd’hui, elle propose une solution high-tech pour surveiller friches et chantiers, dans toute la France.Le dispositif est basé sur des détecteurs vidéos: des caméras autonomes grâce à leur batterie lithium. Elles filment dès qu’un mouvement est détecté et déclenchent si besoin une alarme sonore et lumineuse. À Bodélio, 80 de ces appareils ont été installés, dehors mais aussi dans les bâtiments.Plus de 4 500 € par mois 

Les détecteurs sont reliés par radio à une centrale cachée sur le site: il transmet images et alertes au centre de télésurveillance Prodomo, à Limoges. Où l’on décide « d’envoyer du personnel pour lever les doutes », explique Antoine Allaire, Directeur technique et Projets développement. C’est le vigile d’un sous-traitant qui est alors sollicité.

La société ne s’en cache pas : « Nous sommes un substitut au gardiennage humain. Il faut compter 7 000 à 8 000 € par mois pour avoir en permanence un agent de sécurité sur site. Nous, nos tarifs vont de 5 à 150 € par jour, maintenance et interventions d’agents comprises. »

Sachant que l’étendue du site place plutôt Bodélio dans la tranche haute du tarif, cette surveillance virtuelle coûte un peu plus de 4 500 € par mois à l’hôpital.

« C’est la surface la plus importante que l’on ait eue à gérer », confie François Quentel, responsable du bureau de Lorient.

Il a aussi en charge la surveillance du chantier du futur centre de formation du FCL. À Ploemeur, ce sont des faisceaux qui détectent toute intrusion. Là aussi avec zéro personnel sur place.

Laurent NEVEU. Ouest-France Source : http://​www​.lori​ent​.mav​ille​.com/​a​c​t​u​/​a​c​t​u​d​e​t​_​-​80​-​y​e​u​x​-​e​l​e​c​t​r​o​n​i​q​u​e​s​-​v​e​i​l​l​e​n​t​-​s​u​r​-​l​-​a​n​c​i​e​n​-​h​o​p​i​t​a​l​_​f​i​l​-​2352860​_​a​c​t​u.Htm

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